Il s’est manifesté dans les Salons d’art plastique depuis 1963 : Salon de l’Art Libre, Salon des Indépendants (de 1966 è 1971), Salon des Artistes Français (1994), Salon d’Automne (de 1992 è 1996), Foire Internationale de Gand (2005) etc.
Il a dans le même temps poursuivi ses études de philosophie et obtenu l’agrégation en 1965.
Ses expositions particulières commencent en 1976, avec celle de la galerie Cambacérès (rue La Boëtie, Paris) aujourd’hui disparue. Elles se succèdent tout au long des années. Citons : le Musée Duhamel à Mantes-la-Jolie (1993), la galerie Art Conseil avenue Georges V (1994), la galerie Façade rue Beaubourg (1996), la galerie Etienne de Causans rue de Seine (1997 et 1998) la galerie La Capitale rue du Roule (2005 et 2011), la galerie du Montparnasse 55 rue du Montparnasse, (2007 et 2012) etc.
Il a publié en 2004 un livre où il traite des problèmes cruciaux de la peinture : « Le Signe et le Tableau » (éditions Honoré Champion)
Des paysages, des nus intégrés dans une nature élégiaque, des scènes panthéistes ou bibliques, sont construits et colorées pour une synthèse picturale qui a toutes les qualités d'un peintre authentique. C'est dire qu'Albert Lichten s'est libéré de ses modèles et que de l'enseignement reçu d'André Lhote, de Brayer, de Busse et de Gillet, il a gardé l'essentiel du message et un sens de la peinture en accord avec sa sensibilité intuitive et généreuse. Son double héritage fauve et cubiste son goût pour les matières, les couleurs pures posées en aplats sensuels, de bleus, d'ocres bruns, de jaunes et de rouges, de verts maintenus par un dessin souple, ténu qui se laisse parfois déborder. D'une densité plastique i1 tire des vibrations lumineuses pour une réalité poétique qui récrit le monde.
La Capitale Galerie
18 rue du Roule
1er Jusqu' au 2 juillet
Photo : Albert Lichten Moi, le Minotaure II2011 Huile sur toile La Capitale Galerie Par mail
La Gazette de l'Hôtel Drouot
Gazette n° 24
double.doc
L'univers d'Albert Lichten puise ses racines dans une continuité picturale où le dessin et la couleur sont prioritaires dans un enjeu plastique mis au service d'une pensée humaniste. Voilà une peinture qui ne craint pas le geste jubilatoire. Son double héritage fauve et cubiste l'a libéré des contraintes académiques au profit d'une expressivité plus intuitive que réfléchie, dont l'élan généreux s'accorde à une lumière intérieure. Une peinture gourmande de couleurs pures, généreusement posées par des aplats sensuels, de bleus, d'ocres bruns et jaunes, de rouges, de verts maintenus par un dessin vif, mordant, qui se laisse parfois déborder et joue volontiers la déformation. La sûreté du geste endigue toute fausse naïveté. Albert Lichten raconte, des paysages, des nus dans une nature élégiaque, des scènes panthéistes ou bibliques allusives, d'une justesse de précision dans le placement des fragments chatoyants dont il accorde les tons avec tendresse. Toujours à l'unisson de son expression, sa palette joue la pudeur et ose des sonorités pour une densité de la matière dont il tire les vibrations lumineuses pour une réalité poétique plus vraie que son modèle réinventé.
Ses maîtres ont pour nom Braque, Matisse et Bonnard.
Du fauvisme, Lichten a retenu la manière de restituer émotions et sensations par la seule force expressive de la couleur. A l'instar d'un Piet Mondrian à ses débuts, qui peignait les arbres en notes bleues et rouges incandescents, Lichten privilégie les potentialités de la couleur sur leur pouvoir de renforcer l'impression réaliste.
Du cubisme, l'artiste a conservé l'art de multiplier les points de vue et la volonté d'abstraction.
Mais abstraction ne signifie pas déformation plastique pour Lichten, comme le révèle ce tableau où les oiseaux survolent un lac. Le peintre cherche toujours à suggérer l'indicible, à capter la fragilité d'un instant.
A une maîtrise absolue de la couleur, Albert Lichten associe une parfaite construction rythmique du tableau. Un régal !
Valeurs de l’art-mensuel
(…) Du fauvisme, Lichten retient surtout le besoin de restituer émotions et sensations. S'il peint par exemple un nageur, Lichten ne cherche pas à faire de sa toile un « instantané» comme dans la photo, mais beaucoup plus une synthèse de mouvements et de moments, ceux que le nageur ressent quand il nage. (…)Les toiles cubistes sont intéressantes dans leur facture par leur façon d'exprimer une pluralité de points de vue. Si la réalité interdit qu'on puisse à la fois être à une fenêtre et se regarder passer, la magie du cubisme vous permet à la fois d'être ce personnage à la fenêtre et celui qui le voit figurer. Cette pluralité des points de vue se retrouve dans d'autres toiles comme le « Parc de Saint-Cloud », où la succession des caprices du terrain (montée, descente) est rendue ici par une simultanéité. D'autres toiles expriment les rapports du peintre avec sa toile lorsqu'il est à la fois regardant et regardé, ou la vénération du peintre pour le corps féminin vécu comme une «médiation entre l'homme et l'univers ».
Des paysages et des natures mortes, compositions qui surgissent de la toile en couleurs fauves centrées généralement autour d'un bleu électrique, en touches comme sauvages, presque frustes, larges et puissantes, violentes quelquefois, le tout de beaucoup d'élan, de passion. Une exposition qui a « de la gueule ».
La réflexion d’Albert Lichten, présentée dans Le signe et le tableau, vise à rendre compte de quelques impérialismes conceptuels qui tendent à réduire les peintures contemporaines à des images et des messages plus ou moins lisibles et pertinents aux yeux d’un large public...
Acta fabula Vol.5 n°2
Revue des parutions
Born in Paris, Albert Lichten Borst first painted with oils in his early teenage years. He studied painting and philosophy in Paris and today paints with a descriptive and nonlinear attention to how scenes transpire...
Magazine ArtisSpectrum Vol.33
Depuis les années quatre vingt dix, Lichten poursuit sa recherche dans ce qu’il considère comme l’invention majeure des cubistes, l’expression plastique du temps.
Il s’est manifesté dans les Salons d’art plastique depuis 1963 : Salon de l’Art Libre, Salon des Indépendants (de 1966 è 1971), Salon des Artistes Français (1994), Salon d’Automne (de 1992 è 1996), Foire Internationale de Gand (2005) etc.
Il a dans le même temps poursuivi ses études de philosophie et obtenu l’agrégation en 1965.
Ses expositions particulières commencent en 1976, avec celle de la galerie Cambacérès (rue La Boëtie, Paris) aujourd’hui disparue. Elles se succèdent tout au long des années. Citons : le Musée Duhamel à Mantes-la-Jolie (1993), la galerie Art Conseil avenue Georges V (1994), la galerie Façade rue Beaubourg (1996), la galerie Etienne de Causans rue de Seine (1997 et 1998) la galerie La Capitale rue du Roule (2005 et 2011), la galerie du Montparnasse 55 rue du Montparnasse, (2007 et 2012) etc.
Il a publié en 2004 un livre où il traite des problèmes cruciaux de la peinture : « Le Signe et le Tableau » (éditions Honoré Champion)
Des paysages, des nus intégrés dans une nature élégiaque, des scènes panthéistes ou bibliques, sont construits et colorées pour une synthèse picturale qui a toutes les qualités d'un peintre authentique. C'est dire qu'Albert Lichten s'est libéré de ses modèles et que de l'enseignement reçu d'André Lhote, de Brayer, de Busse et de Gillet, il a gardé l'essentiel du message et un sens de la peinture en accord avec sa sensibilité intuitive et généreuse. Son double héritage fauve et cubiste son goût pour les matières, les couleurs pures posées en aplats sensuels, de bleus, d'ocres bruns, de jaunes et de rouges, de verts maintenus par un dessin souple, ténu qui se laisse parfois déborder. D'une densité plastique i1 tire des vibrations lumineuses pour une réalité poétique qui récrit le monde.
La Capitale Galerie
18 rue du Roule
1er Jusqu' au 2 juillet
Photo : Albert Lichten Moi, le Minotaure II2011 Huile sur toile La Capitale Galerie Par mail
La Gazette de l'Hôtel Drouot
Gazette n° 24 17 6 2011 double.doc
L'univers d'Albert Lichten puise ses racines dans une continuité picturale où le dessin et la couleur sont prioritaires dans un enjeu plastique mis au service d'une pensée humaniste. Voilà une peinture qui ne craint pas le geste jubilatoire. Son double héritage fauve et cubiste l'a libéré des contraintes académiques au profit d'une expressivité plus intuitive que réfléchie, dont l'élan généreux s'accorde à une lumière intérieure. Une peinture gourmande de couleurs pures, généreusement posées par des aplats sensuels, de bleus, d'ocres bruns et jaunes, de rouges, de verts maintenus par un dessin vif, mordant, qui se laisse parfois déborder et joue volontiers la déformation. La sûreté du geste endigue toute fausse naïveté. Albert Lichten raconte, des paysages, des nus dans une nature élégiaque, des scènes panthéistes ou bibliques allusives, d'une justesse de précision dans le placement des fragments chatoyants dont il accorde les tons avec tendresse. Toujours à l'unisson de son expression, sa palette joue la pudeur et ose des sonorités pour une densité de la matière dont il tire les vibrations lumineuses pour une réalité poétique plus vraie que son modèle réinventé.
Ses maîtres ont pour nom Braque, Matisse et Bonnard.
Du fauvisme, Lichten a retenu la manière de restituer émotions et sensations par la seule force expressive de la couleur. A l'instar d'un Piet Mondrian à ses débuts, qui peignait les arbres en notes bleues et rouges incandescents, Lichten privilégie les potentialités de la couleur sur leur pouvoir de renforcer l'impression réaliste.
Du cubisme, l'artiste a conservé l'art de multiplier les points de vue et la volonté d'abstraction.
Mais abstraction ne signifie pas déformation plastique pour Lichten, comme le révèle ce tableau où les oiseaux survolent un lac. Le peintre cherche toujours à suggérer l'indicible, à capter la fragilité d'un instant.
A une maîtrise absolue de la couleur, Albert Lichten associe une parfaite construction rythmique du tableau. Un régal !
J Delauney
(…) Du fauvisme, Lichten retient surtout le besoin de restituer émotions et sensations. S'il peint par exemple un nageur, Lichten ne cherche pas à faire de sa toile un « instantané» comme dans la photo, mais beaucoup plus une synthèse de mouvements et de moments, ceux que le nageur ressent quand il nage. (…)Les toiles cubistes sont intéressantes dans leur facture par leur façon d'exprimer une pluralité de points de vue. Si la réalité interdit qu'on puisse à la fois être à une fenêtre et se regarder passer, la magie du cubisme vous permet à la fois d'être ce personnage à la fenêtre et celui qui le voit figurer. Cette pluralité des points de vue se retrouve dans d'autres toiles comme le « Parc de Saint-Cloud », où la succession des caprices du terrain (montée, descente) est rendue ici par une simultanéité. D'autres toiles expriment les rapports du peintre avec sa toile lorsqu'il est à la fois regardant et regardé, ou la vénération du peintre pour le corps féminin vécu comme une «médiation entre l'homme et l'uni¬vers ».
Des paysages et des natures mortes, compositions qui surgissent de la toile en couleurs fauves centrées généralement autour d'un bleu électrique, en touches comme sauvages, presque frustes, larges et puissantes, violentes quelquefois, le tout de beaucoup d'élan, de passion. Une exposition qui a « de la gueule ».